Histoire du Volley-Ball

Le volley-ball, ou volleyball, est un sport collectif mettant en jeu deux équipes de 6 joueurs séparés par un filet, qui s’affrontent avec un ballon sur un terrain rectangulaire de 18 mètres de long sur 9 mètres de large. Avec 269 millions de pratiquants en 2007, il s’agit d’un des sports les plus pratiqués dans le monde.

Origine

Le volley-ball a été inventé le 9 février 1895 aux États-Unis par un professeur d’éducation physique des UCJG (YMCA), à Holyoke dans le MassachusettsWilliam G. Morgan (1870-1942), afin d’occuper les athlètes pendant l’hiver. C’est en s’inspirant à la fois du basket-ball et également du tennis, mais surtout du badminton (qui fournit le premier modèle de filet)5, qu’est née la « mintonette », le 2 décembre 1895. Un autre sport de salle, le basket-ball, a été inventé seulement dix miles (seize kilomètres) plus loin dans la ville de Springfield (Massachusetts), seulement quatre années auparavant. La mintonette se devait d’être un sport de salle moins violent que le basket-ball, pour les membres les plus âgés du Young Men’s Christian Association, tout en exigeant toujours un minimum d’effort physique.

Les premières règles, écrites par William G. Morgan, instauraient un filet de 1,98 m de hauteur, un terrain de 7,6 par 15,2 m, et un nombre de joueurs illimité. Un match était composé de neuf tours avec trois services pour chaque équipe dans chaque tour, avec un nombre de contacts avec la balle illimité pour chaque équipe avant son renvoi à l’adversaire. En cas d’une erreur de service, un deuxième essai était permis. Le fait de frapper la balle dans le filet était considéré comme une faute (avec la perte du point ou d’un temps-mort) sauf si cela se passait à la première tentative de service.

Après avoir observé ce sport, Alfred Halstead remarqua la nature de « volée » dans le jeu à son premier match d’exhibition en 1896. Joué à l’International YMCA Training School (aujourd’hui appelé Springfield College), le jeu fut rapidement connu sous le nom de volley-ball (il a été à l’origine orthographié en deux mots: « volley ball »). Les règles du volley-ball furent légèrement modifiées par l’International YMCA Training School et la propagation du jeu dans les UCJG (YMCA) différents.

Raffinements et récents développements

La nature du premier ballon officiel utilisé au volley-ball est contestée ; plusieurs sources disent que Spalding a créé le premier ballon officiel en 1896. Les règles ont évolué au cours du temps. En 1916, l’attaque est introduite, et trois années plus tard, la règle des trois touches est instaurée. En 1917, le set passe de 21 à 25 points. En 1919, environ 16 000 ballons de volley-ball sont distribués par l’American Expeditionary Forces à leurs troupes et leurs alliés, ce qui suscite la croissance de volley-ball dans de nouveaux pays.

Le premier pays, en dehors des États-Unis, à adopter le volley-ball est le Canada en 1900. Une fédération internationale, la Fédération internationale de volley-ball (FIVB), est fondée à Paris en 1947, et le premier championnat du monde se tient en 1949 pour les hommes et en 1952 pour les femmes. Le sport est aujourd’hui populaire au Brésil, en Europe (les équipes d’Italie, des Pays-Bas et des pays de l’Europe de l’Est sont des équipes de premier plan depuis la fin des années 1980), en Russie, et dans d’autres pays incluant la Chine et le reste de l’Asie, aussi bien qu’aux États-Unis.

Le beach-volley, une variante du jeu joué sur le sable avec seulement deux joueurs par équipe, intègre la FIVB en 1987 et devient un sport olympique aux jeux de 1996.

Volley-ball aux Jeux olympiques

Equipe de France aux Jeux olympiques.

L’histoire du volley-ball aux Jeux olympiques remonte aux Jeux olympiques d’été de 1924 à Paris, où il est pratiqué dans le cadre d’un événement de démonstration sportif américain. Après la fondation de la FIVB et de quelques confédérations continentales, on commence à envisager son inclusion officielle. En 1957, un tournoi spécial se tient à la 53e session du Comité international olympique à Sofia (Bulgarie), pour soutenir une telle demande. La compétition est un succès et le sport est officiellement inclus dans le programme pour les Jeux olympiques d’été de 1964. Le tournoi de volley-ball Olympique était à l’origine une compétition simple, dont le format est semblable à celui toujours employé dans la Coupe du Monde : toutes les équipes jouent l’une contre l’autre et sont ensuite cl par les victoires, la moyenne de set, et la moyenne de point. Un inconvénient de ce système de round-robin est que les vainqueurs de médaille pourraient être déterminés avant la fin des jeux, entraînant une perte d’audience pour le résultat des matches restants. Pour changer cette situation, la compétition fut composée de deux phases avec l’addition d’une « final round », un tournoi d’élimination se composant des quarts de finale, des demi-finales et des finales en 1972. Le nombre d’équipes impliquées au tournoi Olympique a grandi progressivement depuis 1964. Depuis 1996, les événements masculins et féminins comptent douze nations participantes. Chacune des cinq confédérations de volley-ball continentales a au moins une fédération nationale affiliée impliquée dans les Jeux olympiques.

L’URSS remporte deux médailles d’or dans la compétition masculine en 1964 et 1968. Après avoir remporté le bronze en 1964 et l’argent en 1968, le Japon remporte finalement l’or chez les garçons en 1972. Chez les femmes, l’or est revenu aux Japonaises en 1964, qui ont reproduit la même performance en 1976. La même année, l’introduction d’une nouvelle adresse offensive a permis à la Pologne de gagner la compétition masculine sur les Soviétiques dans un match très serré de cinq sets. Depuis que les plus fortes équipes masculines de volley-ball appartenaient aux pays de l’Est, le boycott américain n’avait pas autant d’effet sur ces événements que sur la compétition féminine. L’URSS remporte son troisième titre olympique chez les hommes en battant en finale la Bulgarie 3 sets à 1 (même résultat pour l’équipe féminine qui remporte son troisième titre). Avec le boycott de l’URSS aux Jeux olympiques de 1984 à Los Angeles, les États-Unis ont balayé le Brésil dans les finales pour la médaille d’or des hommes. L’Italie remporte sa première médaille (le bronze chez les garçons) en 1984.

Aux jeux de 1988, Karch Kiraly et Steve Timmons conduisent les États-Unis à un deuxième titre olympique de suite après celui de 1984. En 1992, le Brésil contrarie les Pays-Bas et l’Italie dans la compétition masculine pour remporter sa première médaille d’or. Second, les Pays-Bas, médaillés d’argent chez les hommes en 1992, reviennent emmenés par leurs leaders, Ron Zwerver et Olof van der Meulen, aux jeux de 1996 pour un match de cinq sets en battant l’Italie et remportent le tournoi. Médaillée de bronze masculin en 1996, la Serbie-et-Monténégro (jouant en 1996 et 2000 en tant que République fédérale de Yougoslavie) bat la Russie en finale en 2000, remportant sa première médaille d’or. En 2004, le Brésil remporte un deuxième titre olympique masculin en battant l’Italie en finale. En 2008, après vingt années de disette, la sélection américaine remporte son troisième titre olympique aux dépens du Brésil. C’est son premier succès mondial depuis sa domination des années 1980.

Matériel

Antenne.

Le matériel nécessaire se compose des éléments suivants :

  • 2 poteaux
  • 2 antennes (rouge/blanc) posées sur le filet aux 2 extrémités du terrain. On peut aussi dire dans le langage courant les antennes mais le terme exacte est mire.
  • 1 filet
  • 1 ballon
  • 1 terrain
  • Entre 4 et 12 joueurs (selon le type de jeu : 6/6, 4/4, 2/2.)

Terrain en surface

Le terrain de volley-ball.Un terrain de volley-ball en vue horizontale.

Le volley-ball se pratique le plus souvent en salle. Le terrain a une forme rectangulaire de 18 mètres de longueur sur 9 mètres de largeur. Les lignes de délimitation sont à l’intérieur du terrain. Une ligne centrale s’étend sous le filet sur toute la largeur du terrain et sépare les deux camps. Une ligne d’attaque est peinte au sol dans chaque moitié de terrain, à 3 mètres du filet ; elle est communément appelée « ligne des 3 mètres ».

Les dimensions du terrain de volley ne varient jamais.

  • 2 camps de 9 m x 9 m chacun que ce soit pour une équipe minime ou internationale.

Voir la photo du terrain à droite. La taille du terrain est plus petite chez les poussin(ne)s (9-10 ans) ou les benjamin(ne)s (11-12 ans)

Pour le public scolaire, la dimension du terrain et le nombre de joueurs sur le terrain diminue.

Filet

Chaque équipe occupe une moitié du terrain séparée de l’autre par un filet d’un mètre de haut, dont la partie supérieure est placée à une hauteur variable en fonction de la catégorie d’âge des joueurs ou joueuses :

CatégoriesMasculinsFéminines
Seniors2,43 m2,24 m
M202,43 m2,24 m
M172,35 m2,24 m
M152,24 m2,10 m
M132,10 m2,10 m
M11 – M92 m2 m

Deux antennes (barres verticales également appelées « mires ») sont accrochées au filet à hauteur des limites du terrain (le filet est généralement plus large que ce dernier). Le ballon doit passer entre ces antennes lors des échanges (sauf exceptions) entre équipes lors des phases de jeu. Deux bandes blanches, accolées aux antennes, sont situées sur le filet à la verticale des lignes de côté.

Ballon

Un ballon de volley-ball de la marque Molten.Article détaillé : Ballon de volley-ball.

Le ballon de volley-ball est plus souple et plus léger que celui de football. Il doit avoir une circonférence comprise entre 65 et 67 cm, une masse comprise entre 260 et 280 g et une pression comprise entre 0,300 et 0,325 7 bars. Depuis 1978, pour diminuer le temps de jeu, trois ballons sont utilisés lors des rencontres internationales et nationales. Finies les pertes de temps pour le récupérer au service, puisque quatre ramasseurs de balles sont placés autour du terrain. Ce système a permis une diminution d’environ 20 % du temps de jeu.

Règles du jeu

Les points sont marqués soit en faisant tomber le ballon sur le terrain de l’équipe adverse, soit quand l’adversaire commet une faute. La première équipe à atteindre 25 points (avec 2 points d’écart minimum) gagne le set et la première équipe qui gagne trois sets gagne le match. Dans le cas d’un score à 2 sets partout, les équipes jouent un 5e set décisif. La première équipe ayant marqué 15 points (avec 2 points d’écart minimum) remporte le 5e set et le match.

Chaque équipe peut toucher le ballon jusqu’à trois fois (en plus d’un éventuel contre) avant que le ballon ne retraverse le filet, et les contacts consécutifs doivent être faits par des joueurs différents. Le ballon est d’habitude joué avec les mains, bras ou les poings mais les joueurs ont le droit de toucher le ballon avec n’importe quelle autre partie du corps (y compris les pieds).

Logiques réglementaires et problèmes fondamentaux

Le but du volley-ball est d’éviter de faire tomber la balle dans son propre camp. Pour éviter cela, quatre problèmes majeurs se posent; il faut récupérer la balle, l’envoyer dans les 3 mètres, la garder dans les 3 mètres, et l’envoyer chez l’adversaire. De plus les deux équipes sont séparées par un filet, il s’agit donc de communiquer avec son équipe et perturber verbalement l’autre équipe. Enfin, pour agresser l’adversaire il est préférable de frapper la balle, c’est pourquoi la gestion de son corps et la gestion de la pression temporelle sont importantes.

Position des joueurs

Une équipe de volley-ball se compose de six joueurs sur le terrain : trois avants et trois arrières. La position des joueurs est généralement désignée par un numéro de 1 à 6 : 1 étant le joueur arrière droit (défenseur droit ou serveur), 2 l’avant droit (attaquant), 3 l’avant centre (attaquant central), 4 l’avant gauche (attaquant), 5 l’arrière gauche (défenseur gauche), et 6 l’arrière centre (défenseur central), ce qui donne cette configuration :

filet
432
561

Cette numérotation correspond à l’ordre de service lors du début de set. Le poste 1 est occupé par le premier joueur à servir. Le poste 2 correspond au joueur qui servira en deuxième, et ainsi de suite. Chaque joueur est tenu d’être à sa position lors de la mise en jeu de la balle. En revanche, dès la balle mise en jeu, les joueurs sont libres de se déplacer sur le terrain à leur guise, mais les joueurs arrière ne peuvent attaquer qu’en dehors des trois mètres et ne peuvent contrer ; en fait, dès qu’ils sont dans la zone d’attaque, ils ne peuvent pas renvoyer une balle de l’autre côté si le contact a lieu avec la balle entièrement au-dessus du filet.

Les joueurs de l’équipe qui récupèrent le service font une rotation dans le sens des aiguilles d’une montre. Le joueur P2 devient P1, etc.

Phases de jeu

Les phases de jeu sont les suivantes :

  • le service est effectué par le joueur en position 1. Il s’effectue depuis l’arrière du terrain. Le joueur se place derrière la ligne de fond du terrain et frappe la balle à une main afin de la faire retomber à l’intérieur du terrain adverse (la balle peut toucher le filet). Le joueur est autorisé à lancer la balle, sauter, et smasher la balle : on appelle cela un service smashé, de plus en plus répandu à haut niveau ; dans tous les cas, ses pieds doivent rester à l’extérieur du terrain lors de l’appel (ne pas mordre la ligne de fond). La réception du saut peut se faire à l’intérieur du terrain après la frappe de la balle ;
  • L’équipe adverse reçoit la balle, elle a le droit de la toucher trois fois (le contre ne comptant pas comme touche) avant de la renvoyer à son tour de l’autre côté du terrain. Un joueur ne peut pas toucher deux fois consécutivement la balle (mais après un contre, la première touche peut être faite par le contreur).

Fautes possibles

Volley-ball : l’équipe en bleu tente un contre (joueuses no 13 et 10) face au smash de la joueuse no 7 en blanc ; de part et d’autre, les autres joueuses sont en soutien (joueuse no 5 côté blanc).

L’échange continue alors jusqu’à ce qu’une des deux équipes commette une faute. Les fautes les plus courantes sont les suivantes :

  • ‘faute de position’ : ne pas respecter le placement correct des joueurs à l’instant où le serveur frappe la balle. Le joueur 1 doit être derrière le 2, le 3 entre le 2 et le 4, le 6 entre le 5 et le 1 et derrière le 3 et le 5 derrière le 4.
  • faute de rotation : lorsque le serveur qui a effectué le service n’est pas le bon. En effet, après récupération du point, les joueurs tournent une fois dans le sens des aiguilles d’une montre.
  • balle in : laisser la balle toucher le sol à l’intérieur des limites de son terrain ;
  • faute des quatre touches : effectuer une quatrième touche avant de retourner la balle dans le camp adverse ;
  • balle out : envoyer la balle de telle sorte qu’elle touche le sol en dehors des limites du terrain, ou un joueur envoie une balle qui ensuite touche l’antenne (communément appelée mire) ;
  • faute au filet : toucher la bande blanche qui marque la partie supérieure du filet entre les mires avec une quelconque partie du corps ou des vêtements (nouvelle règle applicable depuis 2009) (Nouveau changement depuis 2015, tout filet touché est faute). Il faut que la faute soit volontaire, toucher le fil en se retournant lorsque le joueur n’est pas dans une action n’est plus considéré comme une faute. De même pour les joueuses, les nouvelles règles ne sifflent plus faute de fil lorsque les cheveux touchent le fil.
    • faute de pénétration : mettre le pied dans le camp adverse ou pénétrer dans l’espace adverse en gênant l’adversaire (toucher le camp adverse avec la main n’est plus en soi une faute, nouvelle règle applicable depuis 2009). On peut faire pénétrer n’importe quel partie de son corps de l’autre côté à condition que le pied n’est pas entièrement passé et que cela ne dérange pas le jeu adverse.
  • faute des deux touches ou double touche : un même joueur touche la balle deux fois successivement (hors contre et hors première touche), néanmoins si la balle touche le filet après la premiere touche le joueur peut retoucher la balle ;
  • faute de frappe d’attaque : un joueur arrière (position 1, 5 ou 6) attaque une balle plus haute que le filet en étant à l’intérieur de la zone d’attaque délimitée par la ligne des trois mètres (sauf s’il prend son appel derrière la ligne des 3 mètres), ou le Libéro effectue une passe à dix doigts à l’intérieur de la zone des trois mètres qui est attaquée par un joueur au-dessus du filet ;
  • ballon tenu ou transport ou portée: la balle est touchée de manière inadéquate par un joueur (toutes les frappes doivent être franches, il est interdit d’attraper le ballon puis de le relancer) ;
  • faute de service trop long : aucun service ne s’est fait de la part d’une équipe 8 secondes après que l’arbitre en a donné le signal (coup de sifflet ainsi que signe de la main).
  • faute de contre : le joueur contre la balle directement au-dessus du filet sur le service adverse.
  • faute de ligne : lorsqu’un joueur arrière saute à l’intérieur de la ligne des 3 mètres lorsqu’il attaque, ou lorsque le serveur touche à la ligne extérieure du terrain au moment du service.

Un point est alors marqué et l’équipe ayant marqué ce point gagne (ou conserve) le service. Si cette équipe n’avait pas le service, les joueurs de cette équipe effectuent alors une rotation sur le terrain dans le sens des aiguilles d’une montre (le 1 prend la place du 6, qui prend la place du 5, etc.). Le service est effectué alors par le joueur passant du poste 2 au poste 1.

Évolution des règlements

Les règles du volley-ball ont été largement remaniées entre 1998 et 2000 et autorisent désormais de toucher la balle avec toutes les parties du corps : autrefois, seules les parties au-dessus de la ceinture étaient autorisées. Le principe de comptage des points a été modifié : les sets se jouaient en 15 points, une équipe ne marquait de point que si elle avait le service. Lors du service, le ballon ne devait pas toucher le filet. Enfin, un joueur particulier a été introduit : le libéro, spécialiste en défense, qui ne peut ni attaquer, ni contrer ni servir.

Lors de certaines compétitions comme la ligue mondiale, il est possible de faire appel à l’arbitrage vidéo, appelé challenge (utilisé pour la première fois en 2012 lors de la Ligue mondiale). Les équipes ne peuvent demander le « challenge vidéo » qu’à la fin d’un échange et sur la dernière action. Les équipes gardent leur droit de demander un autre « challenge vidéo » si leur demande est justifiée, avec une limite de deux « challenge vidéo » non validés par set.

Équipements du joueur

Pour jouer au volley-ball, le joueur peut avoir des tennis qui tiennent très bien la cheville. Les chaussures sont à semelle plates pour mieux adhérer au terrain. La plupart des joueurs plus avancés se procurent des chevillères car les blessures à la cheville sont fréquentes. Certains portent du « strap » pour soutenir une blessure ou pour se durcir les doigts et renforcer la frappe. Les joueurs ont besoin de genouillères pour bien protéger leurs genoux au sol et d’un maillot d’équipe portant un numéro pouvant aller de 1 à 99.

Composition d’une équipe

Les complets / Réceptionneurs-attaquants

Article détaillé : Réceptionneur-attaquant.

Ces deux joueurs attaquent à l’aile (en position 2 ou 4) et aux trois mètres en position 6. À l’arrière, le complet est, avec le libéro, prioritaire pour faire la réception. NB : les joueurs appelés « complets » sont parfois aussi ceux qui sont choisis pour être en opposition au passeur, dans les équipes sans pointu. À ce moment-là, ce joueur doit être capable de réceptionner, d’attaquer, de bloquer, de servir. Lorsqu’il reste en position arrière, il peut aussi attaquer derrière les trois mètres. Cette attaque est couramment appelée « pipe ». Elle se distingue de l’attaque de l’opposite en étant une balle plus rapide et souvent moins haute que l’attaque classique des trois mètres.

Le pointu / Opposé passeur

Article détaillé : Attaquant (volley-ball).

Aussi appelé « joueur à la technique » ou opposite, c’est le joueur placé à l’opposé du passeur. Il attaque généralement en poste 2 sauf en phase de réception lorsque lui-même est sur la position 4 afin d’éviter des rotations inutiles. Il attaque alors en 4. Lorsqu’il est arrière, le pointu est déchargé de la réception afin de pouvoir attaquer aux trois mètres (le plus souvent en poste 1). Pointus et complets peuvent être regroupés sous l’appellation « ailiers ».

À un niveau moins élevé, le pointu devient un « relanceur », et, son rôle consiste à prendre énormément la réception, et, le cas échéant, à remplacer le passeur, puisqu’il lui reste opposé. Lorsque le passeur est en réception, c’est au pointu de prendre la passe, c’est en quelque sort un second passeur.

Les centraux

Article détaillé : Central (volley-ball).

Les joueurs au centre sont ceux qui se placent en position 3 et 5. En poste 3, les centraux ont pour principale fonction d’attaquer en fixe (passe courte et rapide du passeur) et en décalée (passe rapide où le central se trouve à 2 m du passeur) ou, dans le cas d’une feinte d’attaque, de « fixer » (attirer) la défense adverse (le contre ou mur) pour l’empêcher d’aller contrer un attaquant ailier. Le central sort souvent sur les postes arrière pour laisser sa place au libéro (car c’est un poste très épuisant). Il sort après avoir servi en position 1 et rentre en 4. Les centraux servent aussi a bloquer la balle de l’adversaire qui attaque.

  • bloque du joueur en violet

Les passeurs

Article détaillé : Passeur (volley-ball).

Selon le système tactique mis en place, il y a un passeur (système 5-1) ou deux passeurs (système 4-2). Dans un système 5-1 (5 attaquants et 1 passeur), le passeur se place après le service généralement :

  • en 2 quand il est sur les positions avant (2, 3 ou 4),
  • en 1 quand il est sur les positions arrière (1, 5 ou 6).

C’est le système le plus utilisé à haut-niveau, il y a un seul passeur et les autres postes sont relativement spécialisés. Cela permet une grande incertitude sur les possibilités à l’attaque, et les permutations entre les joueurs permettent de les placer là où ils sont les plus performants. En revanche, ce système nécessite des déplacements importants du passeur.

Dans un système 4-2 (4 attaquants et 2 passeurs), les deux passeurs sont sur des positions opposées (quand un passeur est devant, l’autre est derrière), ainsi il y a toujours un passeur devant, c’est lui qui fait la passe. La position de chaque passeur après le service fonctionne sur le même principe qu’avec un seul passeur.

Quand les deux passeurs attaquent également (le passeur sur les positions avant attaque sur des passes faites par le passeur sur les positions arrière) on parle d’un système en « faux 4-2 », en « 4-2 amélioré », ou en 6-2 qui permet d’avoir toujours 3 attaquants sur les postes avant. Dans ce système de jeu, c’est le passeur arrière qui fait toujours la passe (sauf s’il défend). Les passeurs peuvent aussi réaliser des deuxièmes mains : lorsque la réception est très bien effectuée et qu’il est près du filet, il peut sauter et placer la balle directement de l’autre côté. À haut niveau, le passeur peut sauter sur chaque balle afin d’attirer lui aussi le bloc adverse, et donc pouvoir alléger le travail des ailiers qui n’attaqueront que face à un seul bloc.

Le rôle du passeur est de mener le jeu et de distribuer les balles aux attaquants en fonction du jeu adverse; c’est lui qui est responsable en grande partie de l’efficacité du système offensif de son équipe. Les points fort d’un passeur sont la précision, la rapidité, et la bonne lecture de jeu.

Le libéro

Article détaillé : Libero (volley-ball).

Le joueur libéro est différent des autres joueurs. Il a pour fonction de faire des réceptions de service, des défenses et des relances vers le passeur. Il se doit donc d’exceller dans la première touche de balle de l’équipe. L’échange de joueurs entre libéro et central par exemple dans ce cas particulier n’a pas besoin d’être noté par l’arbitre. Il ne peut rentrer que sur les trois positions de la ligne arrière et il lui est interdit de servir et d’attaquer le ballon lorsque celui-ci est entièrement au-dessus du plan haut du filet et même de participer au contre. De plus, s’il transmet le ballon à un attaquant en effectuant une touche haute (ou à 10 doigts) et qu’il se trouve à l’intérieur de la zone des 3 mètres, l’attaquant ne peut attaquer ou passer le ballon chez l’adversaire que si le ballon est redescendu sous le plan haut du filet matérialisé par une bande blanche. Il peut par contre transmettre le ballon en manchette sans restriction : celui-ci peut être attaqué normalement. Il est le point fort du secteur réception-défense. Pour un schéma tactique traditionnel, il rentre sur chacun des centraux, après leur position de service, et tourne sur les trois positions arrière. Sur le terrain, il porte un maillot différent des autres joueurs de son équipe. L’équipe peut nommer deux libéros mais il ne peut en avoir qu’un sur le terrain.

Gestes techniques

La passe

La passe.

C’est la touche de base. Le geste consiste à toucher la balle devant soi, au-dessus du front, avec la pulpe des doigts répartis de part et d’autre du ballon. Contrairement à ce qui est visible, le mouvement des bras sert essentiellement à amortir le contact avec la balle, mieux la maîtriser et assurer la direction de la passe. La puissance et la portée de la passe vient des appuis, de la poussée des jambes au moment du contact. Rappelons qu’un contact prolongé avec le ballon est interdit au volley. C’est le seul sport collectif ayant cette caractéristique. La passe étant plus précise que la manchette, elle est de plus en plus utilisée lors de la réception des services flottants (smashés ou non). On différencie trois types de passes; premièrement la « passe avant » qui a été décrite précédemment, où le but est d’envoyer la balle vers l’avant (ou devant soi). Le deuxième type de passe est la passe arrière; le passeur est situé sous le ballon, on a une extension du tronc vers l’arrière. Les bras s’étendent dans le prolongement du tronc et les poignets sont tirés vers l’arrière. Ce type de passe permet d’envoyer la balle derrière soi. Enfin, il existe la passe en suspension, c’est-à-dire au moment du contact avec la balle le joueur se trouve en extension et en parfait équilibre. C’est la même technique que la passe avant mais elle permet d’accélérer le temps de jeu.

La manchette

La manchette.

C’est le mouvement utilisé lorsque la balle est basse ou rapide (réception de service, défense sur un smash). Le plan de contact s’effectue au niveau de l’intérieur des avant-bras, les bras étant tendus et étant plus bas que les épaules, formant un angle avec le buste, cet angle étant variable selon la distance par rapport au passeur. La poussée se fait au niveau des jambes, tout en gardant l’angle entre le buste et les bras. La manchette sert à amener la balle au passeur qui lui va faire une passe. Il est important de bien placer les bras droits pour obtenir une manchette efficace (qui ne passera pas en ligne droite de l’autre côté du filet) et de les garder parallèle au sol.

La Corse

La Corse.

Souvent spectaculaire, la Corse est le geste défensif utilisé en ultime recours, lorsque le défenseur se trouve en « crise de temps ». Elle consiste à plonger vers l’avant pour glisser sa main, paume plaquée au sol, sous le ballon au moment du rebond, en sorte que ce dernier ne touche pas le sol. L’origine de cette appellation pourrait venir du fait que la position du corps (allongé bras tendu) ressemble à la Corse et au Cap Corse; l’expression pourrait aussi être « une allusion au goût supposé des insulaires pour la sieste »17.

En Belgique francophone, le terme utilisé pour ce geste est « sprawl ». Ce mot vient de l’anglais sprawl qui signifie « s’étendre », « s’étaler ».

Les anglophones utilisent eux le terme de pancake18.

Le smash ou l’attaque

L’attaque.

C’est la touche d’attaque. Il s’agit d’un geste très technique, la balle étant frappée par le joueur alors qu’il est en suspension. Il existe différents types d’attaques :

  • l’attaque puissante, qui cherche à forcer le contre, c’est-à-dire à empêcher toute récupération après celui-ci. Elle peut aussi provoquer le block-out, c’est-à-dire frapper les mains du contreur de manière à être déviée vers l’extérieur du terrain.
  • l’attaque feintée, aussi appelée « roulette », qui consiste à simuler un smash puissant et à amortir son geste au dernier moment, afin de lober le bloc et de surprendre la défense ;
  • l’attaque placée, en un point où la défense sera incapable de la reprendre ;

Les attaques se font sur les postes avant, c’est-à-dire les postes 4, 2 et 3 (central) et sur les postes arrière, généralement sur les postes 1 et 6 (attaques aux trois mètres). Dans ce cas le joueur arrière prend son appel derrière la ligne des trois mètres sans la toucher pour attaquer le ballon au-dessus du filet. Le libéro ne peut attaquer ni dans la zone avant ni dans la zone arrière. Il est le seul joueur qui ne peut pas attaquer au-dessus du filet.

Pour surprendre l’adversaire, le smash peut être remplacé par une feinte. Le ballon n’est pas frappé, mais poussé avec trois doigts. L’élan est exactement le même que celui du smash, et le geste permet de placer la balle précisément, en visant un trou. Le but est de prendre de vitesse la défense, qui s’attend à une attaque franche.

Sur les balles difficiles, il est possible d’attaquer pieds au sol. Ce type d’attaque est très prévisible. Une alternative est de faire un « hammershot« , en frappant la balle avec les deux poings joints au-dessus de la tête. Ce geste, puissant et précis, est de plus en plus utilisé dans les équipes masculines de haut niveau.

Le bloc (contre)

Article détaillé : Bloc.Un bloc collectif au volley-ball.

C’est un mouvement défensif (en salle, il n’est pas compté parmi les trois touches autorisées. A contrario, il est compté comme une touche de balle en beach-volley). Son objectif est d’empêcher le ballon de passer dans son camp tout en faisant tomber le ballon dans le terrain adverse. Dans certaines options tactiques, il peut être « défensif » afin de conserver le ballon dans son camp en facilitant le jeu des défenseurs pour enchaîner sur une phase d’attaque. L’objectif ici est de couvrir une zone et de ralentir une attaque puissante pour faciliter la reconstruction. Le bloc peut aussi être offensif, c’est-à-dire essayer d’empêcher la balle de franchir le filet. Lorsqu’un joueur fait un contre et que le ballon retombe moins d’un mètre derrière le filet, chez l’adversaire, ce contre est alors appelé une « équerre », c’est la plus belle façon de contrer. Le contre est le travail principal du centre. Le libéro ne peut ni contrer, ni effectuer une tentative de contre (c’est-à-dire sauter lors d’un contre seul ou à plusieurs sans intention réelle de contrer). Un joueur arrière ne peut pas contrer ou participer à un contre effectif. Enfin, un service ne peut être contré.

Le service

C’est la touche d’engagement. C’est toujours le joueur en poste 1 qui sert. Le serveur doit se placer derrière la ligne de fond de son terrain (sans marcher dessus), où il le souhaite en profondeur, mais rester dans les limites du terrain en largeur. Il doit frapper la balle à une main. Avant la frappe, le ballon doit être lancé ou lâché (il ne peut être tenu). Si le ballon touche le filet, mais passe dans le camp adverse, le service est validé. Au moment du service, les joueurs doivent respecter leur position pour la rotation en cours sous peine de faute. Il n’y a pas d’erreur quant à la position du serveur par rapport aux autres joueurs lors du service. À l’exception du serveur, tous les joueurs doivent être entièrement à l’intérieur du terrain lors du service : ils ne doivent pas toucher le terrain à l’extérieur des lignes. Une fois la balle frappée, les joueurs peuvent sortir du terrain et changer de poste (les joueurs aux postes 1, 5 et les joueurs aux postes 2, 3 et 4 entre eux).

Il existe plusieurs types de services :

Le « service cuillère »

C’est le service utilisé habituellement par les débutants. Il consiste à prendre le ballon de la main gauche (pour un droitier), de tendre ce bras en avant à hauteur du bassin, lancer légèrement le ballon en hauteur et de le frapper par-dessous avec la main droite pour le faire « voler » en avant.

Le service flottant

Une personne se préparant à servir façon service flottant en armant son bras.

Ce type de service ne nécessite pas l’utilisation des jambes. Le joueur lance sa balle en hauteur et la frappe en utilisant le geste caractéristique de l’attaque, sans toutefois rabattre sa main totalement. Le geste est arrêté au moment précis de l’impact entre ballon et main ferme. Le joueur peut également effectuer un contre poids avec son corps pour augmenter la puissance de la frappe. La balle suivra une trajectoire flottante qui rend incertain l’endroit précis où la balle est censée toucher le sol. Ce flottement met donc le réceptionneur en difficulté.

Le service smashé

Un joueur servant de façon service smashé qui est en action de saut.

Le service smashé est le type de service pratiqué le plus fréquemment par les professionnels. Ce service nécessite l’utilisation des membres inférieurs. Pour ce faire, le joueur doit se placer un peu après la limite du terrain, lancer très haut son ballon et effectuer une petite course d’élan (même course que celle de l’attaque) pour frapper sa balle lors de la suspension. Ce type de service très puissant nécessite une position de réception parfaite, néanmoins il est assez simple à réceptionner car la balle tournante et très rapide rebondit sur les bras du réceptionneur, qui n’a pas besoin de faire d’efforts pour la ramener en l’air.

Le service smashé flottant (ou service « sauté » flottant)

Ce service est très utilisé par les professionnelles féminines, mais également de plus en plus par les masculins. Il consiste à prendre une course d’élan (moins grande que pour le smashé). Cependant, contrairement au smashé, ce n’est qu’une fois le joueur en mouvement qu’il lance son ballon (beaucoup moins haut que pour un smashé), et au lieu de le frapper à la manière d’une attaque, il claque juste sa balle. La balle au lieu de tourner aura un effet dit flottant, c’est-à-dire qu’elle va faire de petits mouvements gauche droite tout le long de sa course. L’amplitude de ce mouvement peut être de 50 cm pour un service bien effectué. De ce fait, la réception nécessite une grande stabilité du geste de réception (très souvent en manchette).

Séquences de jeu

Image d’un match international entre l’Italie et la Russie en 2005. Un joueur russe (à gauche) vient d’effectuer un service, alors que les trois joueurs au filet de son équipe se dirigent vers des positions leur permettant de bloquer l’attaque adverse à venir. Les deux joueurs russes restant se placent en position défensive en fond de terrain. À droite, trois joueurs italiens se préparent à la réception du service, le passeur étant prêt à distribuer aux attaquants après la réception. L’attaquant de centre est près du filet dans l’opportunité qu’une passe courte ou d’attaque rapide soit possible. À noter, les liberos de chaque équipe portent des maillots de couleur différente.

Combinaisons

Afin de surprendre l’équipe adverse, diverses tactiques ou combinaisons peuvent être mises au point. Il en existe un grand nombre qui correspondent à un signe propre selon le club. Elles sont le plus souvent annoncée par le passeur. Dans les combinaisons on peut citer :

  • la fixe (avant et arrière) : c’est une balle à peine levée d’un mètre par le passeur, pour jouer avec le central, afin de fixer le block adverse. Le central est déjà en l’air quand le passeur fait la passe (le but est de fixer le central adverse, afin de n’avoir qu’un seul bloqueur aux ailes).
  • la basket : attaque présente en volley-ball féminin. Généralement utilisée par les centrales pour attaquer derrière le passeur.
  • la décalée : une variante de la fixation, c’est prévenir son central que la courte sera poussée sur son épaule gauche afin de le dégager du contre.
  • la demie : c’est une passe au centre dont le timing doit être que le joueur attaquant commence sa course au moment où le passeur effectue sa passe.
  • le « shoot » (ou tendue) : balle accélérée, permettant au central d’attaquer à 2 mètres du passeur (le but est de surprendre le central adverse, afin de mettre l’attaquant dans une position favorable).
  • la « croix » ou le « piston » : le but est de faire croire au bloqueur adverse que c’est une courte, mais la balle est nettement plus levée, et c’est un ailier qui attaque (le central adverse ayant sauté pour le central, il n’y a plus de bloc) ; la passe pour une combinaison croix s’appelle une « carotte ».
  • Les variantes évoluées de la croix sont l’intervalle et l’extervalle. L’intervalle a lieu lorsque le central monte en tendue et qu’un ailier monte en demie entre le passeur et le central. L’extervalle a lieu lorsque le central monte en courte ou en tendue et que l’ailier monte derrière lui et non plus entre le passeur et le central.
  • le « six » (ou pipe), attaque à 3 mètres venant du joueur arrière centre (à la place 6).
  • le « U » : c’est par convention une passe qui se fait toujours au centre avant du terrain, quelle que soit la qualité de la réception, cela surprend l’adversaire car en temps normal le central suit le passeur.
  • La seconde main, c’est une attaque faite sur la deuxième touche (et donc par le passeur, aussi appelée « kuk », « kik », « bidouille »), ou par les attaquants en poste 3 et 4.

Catégories d’âges

Un joueur joue dans une équipe selon sa catégorie d’âge, un club peut avoir plusieurs équipes de différentes et de même catégorie.

Les clubs peuvent aussi surclasser par exemple un minime en cadet car le club sait que le jeune ne progressera pas s’il reste la ou le niveau n’est pas adapté.

CatégorieNaissance
Seniors+20 ans
M20 Juniors17 à 20 ans
M17 Cadets15 à 17 ans
M15 Minimes13 à 15 ans
M13 Benjamins11 à 13 ans
M11 Poussins9 à 11 ans
M9 Pupilles7 à 9 ans
Baby3 à 7 ans
  • Ces catégories d’âges sont comptées par saison

Variantes

  • le volley ball sur sable (en) se joue sur un terrain dont le sol est recouvert de sable brun. Les équipes ne sont composées que de trois ou quatre joueurs et les règles sont quasiment identiques au volley-ball traditionnel ;
  • le beach-volley se joue avec des équipes formées de seulement deux joueurs, avec des règles différant grandement du volley-ball traditionnel ;
  • le Wallyball se joue à quatre joueurs par équipe ou moins, sur un terrain de squash ou de racketball, et les rebonds sur les murs latéraux du terrain sont permis (d’où le nom, de wall, mur) ;
  • le Volley-ball handisport se joue assis ; ou entre sourds.
  • une version très spectaculaire et jouée exclusivement au pied, le footvolley, a été inventée en 1963 au Brésil.
  • L’Ecuavolley à trois joueurs par équipe avec des règles presque identiques au volley-ball. Il se joue presque exclusivement dans son pays d’origine, l’Équateur.
  • Le volley-ball assis est, depuis 1980, ajouté comme discipline aux jeux paralympiques. La principale variante est que les athlètes sont assis sur le terrain ou en chaise roulante au lieu d’être debout. Bien entendu, les dimensions du terrain sont plus petites et le filet est plus bas (soit de 1,15 m pour les hommes et de 1,05 m pour les femmes).
  • Le volleyball est aussi pratiqué de façon récréative en équipe mixte, on compte alors deux femmes et quatre hommes. Quelques règles sont généralement modifiées, telles que les hommes ne peuvent contrer les femmes et la hauteur du filet est ramenée à 2,35 m.
  • Le bossaball.
  • Le catchball.